de Olivier d'AUZON
Ce livre offre un diagnostic sans complaisance de l’actualité des menaces maritimes pesant sur nos économies globalisées, plus que jamais tributaires de la maritimisation des échanges et de nos modes de vie. Terrorisme, piraterie, cybercrime, trafic organisé d’êtres humains, narcotrafic international, trafic illicite de déchets, d’armes ou encore de biens contrefaits, fraudes, pêche illégale, pollution expriment les multiples facettes d’une activité criminelle.
En Afrique, comme dans le reste du monde, le domaine maritime est l’élément vital de l’économie et, dans de nombreux cas, un élément central de la sécurité et de la souveraineté alimentaires.
La piraterie demeure un problème grave à l’échelle du continent. Alors que beaucoup pensent que la piraterie se poursuit au large des côtes somaliennes et beaucoup pensent qu’elle a été vaincue. Les deux assertions sont fausses. La piraterie est un problème terrestre présentant des symptômes maritimes et, même si les symptômes ont changé, les problèmes persistent.
Qu’il s’agisse de contrebande de charbon de bois, de trafic d’armes ou d’attaques contre des navires engagés dans d’autres activités illicites, de nombreux acteurs qui ont commis des actes de piraterie il y a dix ans continuent de commettre des crimes maritimes.
Il existe un lien inextricable entre la sécurité maritime, la gouvernance maritime et l’économie maritime.
L’insécurité maritime a un coût stratégique et économique (vulnérabilité du commerce mondial, prolifération des réseaux criminels, augmentation des assurances pour les armateurs), mais aussi un coût humain (équipages menacés, populations locales empêchées de vivre du commerce de leur pêche). La coopération dans le domaine de la sécurité maritime constitue donc un élément essentiel du partenariat qu’entretient la France avec les pays riverains du golfe de Guinée, de l’océan Indien comme de l’Indo-Pacifique.
1 vol. 16 x 24
226 p.
Décembre 2020
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